Musique – Le Petit Grenoblois

THE Dø AU SOMMET DE SON ART

Posté le 5 décembre 2014 Par La Rédaction Publié dans Musique .

UN CONCERT COSMIQUE

Hier soir s’est tenu le concert de The Dø à la MC2 qui célébrait pour l’occasion ses 10 ans, déjà. Nous avons été gracieusement invités à assister à cette envolée électronique pour le moins cosmique !

C’est avec un léger retard que nous pénétrons dans ce semblant de paquebot en béton qu’apparaît la MC2 vue de l’extérieur. Après avoir traversé un large couloir en verre et dévalé un escalier suspendu au pas de course, nous débouchons dans un hall animé où notre odorat détecte des effluves de crêpes bretonnes mêlées à des arômes subtils de rosé.

Nous manquons de peu la première partie orchestrée par le groupe français Sage, et avons juste le temps de nous faufiler entre les spectateurs déjà au rendez-vous dans une salle Rizzardo pleine à craquer. L’attente est à son comble et les applaudissements ne manquent pas lorsqu’Olivia fait son entrée sur scène, toute de rouge vêtue dans sa combinaison de cosmonaute déjanté.

La déco pour le moins surprenante – de longs cheveux blonds s’ouvrant sur les musiciens comme un rideau translucide – nous embarque dans un monde mystérieux et poétique, tout en finesse et douceur mélancolique, à l’image des titres qui se succèdent. Après une entrée en matière réussie avec le single Keep your Lips Sealed issu de leur dernier album Shake Shook Shaken, The Dø continue de nous faire rêver avec des sons électros aussi planants les uns que les autres.

La voix angélique d’Olivia nous fait perdre la notion du temps et nous propulse dans une autre dimension où l’on quitte la terre ferme pour se retrouver en apesanteur tels des explorateurs de l’espace. Les cheveux d’ange se parent de mille teintes scintillantes, nous éclaboussant de couleurs et semblant nous caresser de ses ondulations régulières. On en prend plein la vue et on se demande même si on ne commence pas à halluciner lorsque l’on voit apparaître sur le devant de la scène un reptile couleur jade, guitare fluorescente à la main, tel un Maître Yoda revisité.

On aurait aimé halluciner un peu plus longtemps…

Relax, c’est gratuit!

Posté le 16 juillet 2013 Par La Rédaction Publié dans Musique .

FORMIKABLE !

Les filles l’auront attendu avec impatience, cette nouvelle édition du concert gratuit annuel. Mika pendant plus d’une heure, c’est pas ce qu’on a connu de pire !

Nous arrivons donc à l’anneau de vitesse d’un pas hésitant à la vue du ciel menaçant. Par chance, la pluie ne sera pas des nôtres. Nous essayons tant bien que mal à nous frayer un chemin parmi les spectateurs carnassiers qui nous montrent les crocs au moindre effleurement de peau… La traversée sera difficile mais nous parvenons enfin au devant de la scène, illuminée par les derniers éclats de lumière de ce jour incertain.

Apparaît alors Mika, vêtu d’un complet vintage et coiffé d’un chapeau enfoncé jusqu’aux yeux, lui donnant un petit côté british. « Relax » en ouverture achève d’enflammer le public qui est toute ouïe pour la suite. Un petit incident côté son nous fait trépigner d’impatience quelques minutes, mais on repart ensuite de plus belle dans la danse. Entre mélodies entraînantes et balades mélancoliques, Mika nous sert un concentré de bonne humeur sur un plateau d’argent. Entre effets spéciaux et discours perso, on n’a pas le temps de s’ennuyer !

Mika nous fait retomber en enfance et on se surprend à rêver d’éclater des bulles de chewing gum géantes ou sauter à pieds joints dans les flaques d’eau récalcitrantes. L’humilité et la gentillesse de cet artiste en or nous donne presque envie de courir à la Fnac réserver sa prochaine date!

Fête de la musique 2013

Posté le 27 juin 2013 Par La Rédaction Publié dans Musique .

Faîtes de la musique!

Depuis 11 ans, le jour de l’été est célébré par la fête de la musique, investissant les rues des centres-ville français (et d’ailleurs). Grenoble n’échappe pas à la règle et nous sommes donc allés à la rencontre de ces musiciens d’un soir et de leur public. Comme il fallait bien choisir son camp, c’est à la Caserne de Bonne que nous nous sommes postés, un gobelet de rosé tiède à la main. Ici, le rock est à l’honneur : première partie de soirée, les Selfish Dolls mettent le feu avec leur rock nostalgique et lancinant, qui sait aussi être punchy et entraînant. Look tatoué, cuir noir et Ray Ban de circonstance, on pense à un mélange de BB Brunes et de Phoenix. Le groupe français qui chante (enfin) en anglais assure avec des mélodies pleines de charme. Notre coup de cœur de la soirée, à découvrir d’urgence!

Entre alors en scène La Rue Meurt. Difficile de passer après la première prestation… Une reprise de Jaques Brel un peu facile, nous tournons les talons pour aller reprendre du rosé au bar. Dommage, notre oreille paresseuse n’a pas le coup de cœur et ce sont nos papilles qui prennent en otage nos autres sens, affairées à traiter les arômes d’un rosé de plus en plus chaud…

Le gobelet vide, nous retournons au devant de la scène en compagnie d’un groupe de petits jeunes super-actifs dont le style aime se frotter au hard rock light (oui, il y a un pléonasme dans cette phrase…). Les Switch Cult, c’est un rock jeune et rafraîchissant qu’il faut écouter avec les yeux. Une énergie hors norme se dégage de ces artistes en herbe qui ont l’air de sortir de cours. En passant, on adore la petite touche british des chaussures du guitariste!

Nous repartons après cette dernière prestation des étoiles plein les oreilles sans faire d’infidélités à notre style!